NOUNOU-CITY

Intéractions précoces, communication et vie affective

I. Les besoins physiologiques de l'enfant

Certains enfants s'adaptent plus facilement que d'autres à la vie extra-utérine. En effet, tous ne trouvent pas facilement un rythme entre les périodes de sommeil et les tétées.  Certains éprouvent plus de difficultés à se nourrir et à se sentir apaisés. Néanmoins, les besoins physiologiques sont les mêmes : se nourrir, la succion, dormir, avoir des contacts humains, se sentir en sécurité et respecté.

 

  • La routine alimentaire (ou rituel alimentaire)

L'établissement d'une certaine routine alimentaire est important pour le bébé, mais aussi pour sa mère ou pour l'assistante maternelle qui se substitue à elle lorsqu'elle n'est pas présente. Cela nous permet de vous organiser et de vous sécuriser quant à la qualité des soins que vous lui apportez. Pour l'enfant cela l'aide à prendre conscience de la durée et du temps qui passe, lui donne un rythme de vie et contribue a diminuer les frustrations, car il sait qu'il peut attendre et espérer un soulagement de sa faim. Il est important de souligner les progrès de la diététique dans ce domaine. Il existe des régimes adaptés d'un point de vue qualitatif et quantitatif à la plupart des nourrissons. Néanmoins, ils ne conviennent pas forcément à tous, certains ont un plus grand appétit que d'autres, lequel peut aussi varier à certains moments de la journée (certains enfants boiront une plus grande quantité de lait le matin et bouderont une partie du biberon le midi par exemple...). La routine alimentaire doit vraiment être adaptée à l'enfant. Bien souvent les mamans le constatent rapidement.

 

  • La succion

Le bébé a aussi besoin de sucer et de têter, c'est un plaisir pour lui et pas seulement le moyen utilisé pour apaiser sa faim. D'où l'importance d'un repas pris tranquillement, sinon bien que rassasié l'enfant risque de se sentir insatisfait. Cela se manifeste en général par le fait qu'il continue à pleurer, sucer et exprimer son malaise.

 

  • Le sommeil

Le sommeil est indispensable aux bébés et aux jeunes enfants. Il leur permet de récupérer, de grandir (sécrétion d'hormones de croissance). Cela favorise aussi l'organisation et le perfectionnement du système nerveux. Enfin, le sommeil permet au système immunitaire de se renforcer (c'est celui-ci qui nous protège des maladies). Tandis que les périodes de sommeil nocturne augmentent au cours des premières années, les périodes de sommeil diurne décroissent. Pour aider le bébé à "faire ses nuits", il faut lui laiser de la luminosité lorsqu'il fait la sieste (ne pas fermer les volets) afin qu'il fasse la différence entre le jour et la nuit. La régularité des repas, des moments de jeux, d'échanges avec l'entourage, le coucher vont contribuer à favoriser la synchronisation de ces rythmes.

Vers 6 mois : le bébé fait 3 ou 4 siestes par jour (15h/j)

Vers 12 mois : 2 siestes par jour

Vers 2 ans : 13 à 14 heures de sommeil par jour (1 sieste + la nuit)

Entre 3 et 5 ans : 12 heures de sommeil par jour (pas ou peu de sieste)

  • Le besoin de contacts humain

L'enfant a besoin de contacts humains, il a besoin d'être porté, caressé, stimulé. Encore une fois ce besoin varie d'un enfant à l'autre. Cela lui permet de se sentir en sécurité. La satisfaction de l'ensemble de ses besoins physiologiques permet au bébé de trouver un rythme, de ne pas être frustré, car très vite il prend conscience que son malaise (faim, couche souillée, peur...) n'est que temporaire. Une bonne alimentation régulière, les périodes de sommeil et le contact humain favoriseront un développement harmonieux et progressif de ses capacités intellectuelles, motrices et sociales. Dès les premières semaines de la vie, le bébé communique avec son entourage.

2. LE ROLE DES 5 SENS DANS LA COMMUNICATION DE L'ENFANT AVEC SON ENTOURAGE

Pour les bébés qui ne parlent pas encore, leurs seul moyen de communciation avec leur entourage (que se soient les parents ou l'assistante maternelle) sont leurs 5 sens : l'ouie, l'odorat, la vue, le toucher, le goût sans oublier les sons qu'ils émettent. Le pédiatre Berry BRAZELTON a mis au point en 1973 une échelle d'évaluation du comportement du nouveau-né qui nous a permis de confirmer que :

  • le nouveau né a besoin des soins et des stimulations de sont entourage, mais il a également besoin d'y répondre par des signaux et d'explorer les objets qui l'entourent. Le bébé est un partenaire actif de la relation avec l'entourage. Il sollicite les adultes qui le sollicitent à leur tour, ce qui lui permet de distinguer l'animé de l'inanimé, de faire l'expérience de l'imitation de certains gestes et de prépare ainsi à l'acquisition de la parole.
  • le nourisson peut fixer le regard de la personne qui s'ocupe de lui pour attirer son attention, un peu plus tard il pourra utiliser les contacts corporels puis les vocalises
  • le bébé fait la distinction

 



13/03/2009
0 Poster un commentaire

A découvrir aussi


Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour